mardi 26 juillet 2011

Autre vue de notre pont



Le pont d'Arvida sur le Saguenay est le premier pont routier entiérment fait d'aluminum. Inauguration 1950. Longueur 504 pieds, largeur 32 pieds, longueur de l'arche 290 pieds

Photo de The Corner Store & Park Powell
Par Eric Sproule ( BANQ )

jeudi 21 juillet 2011

Église St-Philippe


Photo de The Corner Store & Park Powell
Par Eric Sproule

lundi 13 juin 2011

Garder vivante la mémoire arvidienne



Vernissage de l’exposition D’idées et d’aluminium, Arvida, une utopie, un milieu de vie, un patrimoine le 30 mai dernier, visait à lancer officiellement le projet Mémoires d’Arvida. Celui-ci rassemblera au cours des prochains mois, des témoignages et récits de vie qui permettront de garder le patrimoine vivant.

Ce vaste projet est organisé par le Groupe interuniversitaire de recherche sur le paysage de la représentation, la ville et les identités urbaines de l’Université du Québec à Montréal (PARVI).

« Plusieurs résidents du secteur ont vécu les débuts d’Arvida et son effervescence d’autrefois. Aujourd’hui ils sont à un âge avancé et pour ne pas que leurs mémoires meurent en même temps qu’eux, on veut récolter leurs témoignages », indique Lucie K. Morissette, professeure et co-conceptrice du projet.

Cet échantillonnage permettra de conserver le patrimoine tout en étant un beau cadeau pour les générations futures.

Témoignages

Tout au long de l’été et de l’automne, l’équipe du PARVI de l’UQAM ira à la rencontre de citoyens du secteur, afin d’amorcer la collecte de leurs mémoires.

Tous ceux qui désireraient partager leurs souvenirs avec l’équipe peuvent le faire en téléphonant au 418 542-0825.

À l’automne, une exposition virtuelle présentant les témoignages recueillis de façon dynamique sera présentée au grand public.

Exposition

Jusqu’au 8 juin prochain, il est possible de visiter l’exposition D’idées et d’aluminium, Arvida, une utopie, un milieu de vie, un patrimoine, à la salle Arthur-Vining-Davis.

Cette dernière brosse un tableau de cette petite ville industrielle, de ses débuts jusqu’à aujourd’hui.

Une imposante maquette en relief d’Arvida fait même partie de l’exposition. C’est à voir absolument, pour mieux connaître ce secteur, à deux pas de chez nous.




Source : Le réveil. ( En intégralité )

Les tourments de l'exilé



Image de ma mère en sa jeunesse sur la rue où je me la coule la vie actuellement..




Un voyageur peut toujours revenir sur ses pas. Mais sur l'axe du temps, il n'y a pas de retour en arrière. Ce qui est perdu l'est à tout jamais: "Le voyageur revient à son point de départ, mais il a vieilli entre-temps ! [...] l'irrémédiable, ce n'est pas que l'exilé ait quitté la terre natale: l'irrémédiable, c'est que l'exilé ait quitté cette terre natale il y a vingt ans. L'exilé voudrait retrouver non seulement le lieu natal, mais le jeune homme qu'il était lui-même autrefois quand il l'habitait. [...]

L'exilé courait à la recherche de lui-même, à la poursuite de sa propre image et de sa propre jeunesse, et il ne se retrouve pas. Et l'exilé courait aussi à la recherche de sa patrie, et maintenant qu'elle est retrouvée il ne la reconnaît plus. Ulysse, Pénélope, Ithaque : chaque être, à chaque instant, devient par altération un autre que lui-même, et un autre que cet autre. Infinie est l'altérité de tout être, universel le flux insaisissable de la temporalité. C'est cette ouverture temporelle dans la clôture spatiale qui passionne et pathétise l'inquiétude nostalgique.

Car le retour, de par sa durée même, a toujours quelque chose d'inachevé : si le Revenir renverse l'aller, le « dédevenir », lui, est une manière de devenir; ou mieux: le retour neutralise l'aller dans l'espace, et le prolonge dans le temps ; et quant au circuit fermé, il prend rang à la suite des expériences antérieures dans une futurition' ouverte qui jamais ne s'interrompt: Ulysse, comme le Fils prodigue', revient à la maison transformé par les aventures, mûri par les épreuves et enrichi par l'expérience d'un long voyage. [...]

Mais à un autre point de vue le voyageur revient appauvri, ayant laissé sur son chemin ce que nulle force au monde ne peut lui rendre : la jeunesse, les années perdues, les printemps perdus, les rencontres sans lendemain et toutes les premières-dernières fois perdues dont notre route est semée.


Vladimir Jankélévitch, L'Irréversible et la Nostalgie, Éd. Flammarion, 1983, p. 300.1. Jankélévitch suppose qu'Ulysse, de retour à Ithaque, sa patrie, est déçu, car il ne retrouve pas l'Ithaque de sa jeunesse.


jE vis ce vrai. Je le médite dans les faits. Je retombe sur mes pieds et deviens plus réaliste. Sans pour autant tomber dans l'amer et ruminer la déception. Souvent partir nous fait perdre la raison. On part parfois avec ses blessures et ses soifs. Et parfois tout est si grand, si insondable qu'il peut s'avérer impossible de se satisfaire réellement.
Ceci étant..On relativise et on prend le réel pour ce qu'il est , pour ce qu'il donne et reçoit.
Arvida n'est pas un regret pour moi à ce moment mais un autre ancrage..mais pas le seul même si c'est là que je coule mes jours dans le présent.. Il n'est pas un tout mais une partie seulement. Et quelle partie. Et c'est pas fini.. Pour l'instant, du moins.

jeudi 9 juin 2011

La seconde vie de l'Hôpital d'Arvida..

Rénovations à l'ancien Hopital d'Arvida devenu le Chsld Pavillon Arvida. Les travaux sont présentement en cours.


Source photographique : Paul Falardeau ( Page facebook arvida ).

mardi 17 mai 2011

Les Boulianne d'Arvida dans le National Geographic





La famille Bouliane d'Arvida dans le National Geographic ( Eh oui !! ) en 1961