C’est le 19 mai 1964 que débuta les travaux de construction de l’église St-Mathias. Les travaux furent confiés à la firme Cabot Construction de Kénogami. D’un style simple, dégagé et hautement fonctionnel, le sanctuaire a pourtant un agencement spectaculaire qui a marqué l’architecture contemporaine, ici au Saguenay. D’ailleurs, la revue d’Hydro Québec se servit de l’image de cette église comme page couverture d’un de ses numéros. Les plans sont de l’architecte Jacques Coutu. La forme de l’église, avec son clocher au centre, comprenant un carillon de 4 cloches, coulées par la maison John Tailor, de Loughborough en Angleterre, nécessitait la montée de ces celles-ci avant que ne fut complétée la pose du cuivre. C’est ce qui explique qu’on ait procédé à la bénédiction des cloches, le 8 novembre 1964, soit plusieurs mois avant que l’église ne soit terminée. Ces cloches portent les noms suivants : Mathias (sol) 1 475 livres / Marius (la) 1 050 livres (en lien avec Mgr Marius Paré)/ Notre-Dame-de-la-Confiance (si) 760 livres / Georges (ré) 476 livres (lien avec l’évêque fondateur de la paroisse en juin 1955). La première messe fut célébrée le 20 juin 1965.
C’est une église de 800 places possédant un intérieur dégagé et sobre, qui invite les fidèles à une participation active. Nous y retrouvons un autel de granit noir long de 14 pieds. En 2005, s’y est ajouté un orgue Casavant de 22 jeux provenant de l’église St-Jacques de Jonquière (maintenant fermée). Voilà certes une église très accueillante.
En août 2000, il y a eu suppression des paroisses St-Mathias et St-Jacques pour l’érection d’une seule paroisse portant le nom de St-Étienne.
Paroisse annexée à la paroisse Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, Jonquière, le 22 novembre 2004.
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