samedi 14 novembre 2009

Église st-jacques d'Arvida 1








La paroisse St-Jacques

La construction d’Arvida interrompue par la crise de 1929 s’est arrêtée dans le secteur nord de la paroisse St-Jacques au début du quartier Vaudreuil . Rue Marquette , les maisons du 2776 et du 2772 érigées selon un plan des années 1920 rappellent cette première phase de construction.

C’est dans ce quartier Vaudreuil que la ville se redéploie pendant la guerre , sous la direction de son premier d’urbanisme. Celui-ci chargé d’évaluer le cadre bâti et les conditions urbaines propices à une ville épanouie , intervient peu sur le plan d’urbanisme de 1927

Quelques réaménagements du Quartier Vaudreuil, cependant , méritent d’être soulignés, ainsi la portion de la rue Gilbert entre la rue Hocquart et la rue de la rue de la Salle, a été transformée de la ruelle qu’elle était en un petit boulevard avec terre-plein central. À côté du parc qu’on aménage en bordure de la tue Talon. , cette modification est très éloquente d’un engouement pour la nature, absent du plan de 1927, alors que la ruelle antérieure était typiquement urbaine, l’aménagement de ce paysage champêtre est caractéristique des banlieues nord-américaines. Cette métamorphose du paysage antérieur , néanmoins, s’est limitée à ce secteur plus au nord, les ruelles Édison et Wahier témoignent du plan initial.

Si la seconde phase de construction d’Arvida transforme peu le plan des rues, elle marque cependant considérablement le cadre bâti : la paroisse Saint-Jacques , notamment, affiche clairement l’engouememnt pour l’architecture traditionnelle qui caractérise cette époque.

L’église St-Jacques, qui peut accueillir 850 personnes est construire pour desservir les nouveaux paroissiens établis à Arvida pendant la guerre. L’église s’inspire des églises traditionnelles canadiennes-françaises se rapprochant tout particulièrement des églises québécoises des années 1800, comme celle de ‘Acadie ( 1801)

Son plan en croix latine, sa façade en mur pignon, son parement de gros moellons de pierre calcaire, de couleurs différentes, sont typiques de ce « style canadien-français »

Nul n’imaginerait l’intérieur de l’église, pourtant construit de béton, derrière ces façades « traditionnelles », même la petite rose, au dessus du portail, alimente l’illusion d’une architecture ancienne, dont les techniques constructives ne permettraient pas de plus grandes ouvertures. Avec l’église de Saint-Edouard de Péribonka ( 1949), aussi des architectes Desgagné et Boileau, l’église saint-Jacques constitue l’un des monuments le splus consciemment fidèles à la tradition canadienne-française.


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