jeudi 24 décembre 2009

Noël à Arvida

Chère Tante Béatrice, du haut de votre désormais patelin céleste, vous vous souvenez sans doute, de ce Noël 1976 où moi-même, votre neveu, le fils de votre soeur Stella, fût votre hôte et qu'il vous vint directement de la ville de Québec. Il cherchait alors à se rapprocher de toute sa famille élargie. Cet ado allongé ( J'étais grand et si maigre ! ) rêvait d'un temps des fêtes , entourée d'une trâlée familiale, grouillante, aimante et chaleureuse. Je n'avais pas eu à tordre le bras de mes parents tellement puisque cette période n'était que très peu fêtée dans ma famille, sauf quand les enfants étaient petits. On se couchait tôt...les assiettes du repas se vidaient en un temps record, les conversations n'étaient pas plus palpitante qu'à l'accoutumé, nous quittions la table avec beaucoup d'empressement.
J'avais donc envie, d'aller voir ailleurs..si l'esprit de Noël était encore de ce monde.
Et c'est chez-vous que je me retrouvai.
Je nichai chez mon parrain et ma marraine, qui habitaient cette maison d'Arvida ( aujourd'hui fusionné dans la grande Ville de Saguenay) . Je ne l'avais encore jamais vu. Je leur en connaissais une autre, dans un quartier voisin. C'était la maison paternelle.
Voici la marraine en question.

Et le parrain en question.



Et sa plus jeune.



Sa troisième.

C'est chez toi, ma tante, que nous avions réveillonnés. C'est dans votre grand salon que les étrennes s'échangèrent. Sans Père-Noël, mais avec des robes de chambre, des mononcles, des matantes, des cousins, des cousines...que j'étais si heureux de revoir.
Vous m'aviez accueillis sans chichi. Avec gentillesse et avenance. Comme un des leurs.
Je vois la télévision au fond, et je repense au jeu télévisé de Télémétropole de ces années-là : Qui dit vrai, que nous avions écouté en attendant que tous les invités arrivent.

J'eus l'impression, autour de cette table, cette fois-là, matante, de retomber en enfance, et de vous revoir tous, comme dans le temps où nous habitions, Arvida, avec la famille. C'était agréable comme sentiment. Absolument agréable.

D'autres souvenirs de ce 24 décembre, et de ce séjour, surgissent, à mesure que j'écris.
Ma première fois en ski de fond, les disques d'André Gagnon et de Morricone que Tante Agathe et Oncle Bertrand m'avaient offert.
Le film : tu seras un homme mon fils, sur la musique, avec Tyrone Power que j'avais écouté avec mon cousin Jean.
Les recommandations de sa mère, au sujet de la douche, pour ne pas faire de dégats dans la salle de bain, etc...

Ce 24 m'a aussi rappellé celuin que j'avais passé en compagnie de la famille de mon père, quelques années auparavant.

Quand je suis seul, en ce jour, comme cette année, je revis, tout cela, en songe.
Et je me console..un peu.

2 commentaires:

  1. Moi aussi j'avais une tante Béatrice que j'aimais beaucoup... c'était ma marraine et grâce à elle, j'étais très choyée à tous points de vue... plus que mes frères et soeurs ... (nous étions dix enfants). Elle habitait sur la rue Burma à Arvida, jusqu'à récemment, car elle est décédée il y a quelques mois à l'âge de 87 ans. C'était la plus jeune soeur de mon père.
    Tu sais, nous avons tous besoin de nous remémorer de tels souvenirs, surtout quand la vie nous paraît moins rose...

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  2. Tante Thérèse qui demeurait rue Burma, son époux s`appelait comment était-ce Tremblay dit "loulou" le père de Robert qui a déjà eu le Motel Princesse.

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